À l’état sauvage, un cheval se nourrit essentiellement d’herbe dans le pré. Cet animal doué d’intelligence fait ainsi partie de la famille des herbivores.

Son estomac de petite taille requiert un mode d’alimentation assez spécifique. En effet, sans modification de son régime à l’état sauvage, un cheval passe normalement entre 15 à 16 heures de son temps à subvenir à ses besoins alimentaires.

Si vous décidez d’en domestiquer un et que vous n’avez pas les pâturages nécessaires pour le garder et le nourrir, sachez qu’il existe des alternatives spécifiques selon la future fonction de l’animal. Découvrez dans cet article ce que vous devez savoir à propos de votre cheval.

La morphologie du cheval

L’aspect physique ou la forme morphologique du cheval se base sur 3 critères essentiels qui serviront à identifier son alimentation. En effet, avant de nourrir un cheval, il faut avant tout préparer une alimentation adaptée à sa morphologie. Pour cela, consultez le site de Golden Horse par exemple, et déterminez les besoins de l’animal. Il faut considérer :

  • La taille
  • Le poids
  • Le profil

En règle générale, plus la taille et le poids de l’animal sont élevés, plus sa consommation va augmenter. D’où l’intérêt de savoir si l’animal pèse plus que la moyenne ou si sa taille est plus imposante par rapport à celle de ses semblables.

Les besoins alimentaires de votre cheval

Le système digestif du cheval est différent de celui de l’homme. En effet, ce quadrupède possède un estomac assez petit. Cela indique qu’il ne consomme qu’une faible quantité de repas en une seule prise. Par contre, pendant que l’animal ne dort pas, il va consommer de manière étalée sur le reste de la journée. Son appareil digestif est typique d’un herbivore qui passe la plupart de son temps à manger. Lorsque vous nourrissez votre cheval, il faut donc prendre bien soin de rationaliser ses repas.

En effet, un repas trop volumineux peut entraîner une mauvaise digestion des aliments ingérés. Par la suite, l’afflux important de ces aliments dans l’intestin grêle et le gros intestin de l’animal peut causer la colique, c’est-à-dire des douleurs abdominales. De l’autre côté, un repas insuffisant pendant une assez longue période engendre une acidification de l’estomac. C’est la première cause de l’ulcère du cheval qui est très douloureux pour l’animal.

Vous l’avez donc compris, si le cheval ne dispose pas d’un accès libre à un pré ou pâturage pour subvenir à son régime alimentaire, il faut que son propriétaire quantifie méticuleusement son repas. Si votre cheval est gardé dans un box d’écurie par exemple, il est conseillé de le nourrir par des repas réguliers. La formule consiste à distribuer les repas à des horaires fixes et à des intervalles réguliers. Au minimum, il faut compter 3 rations par jour pour un cheval adulte.

Composition de l’alimentation d’un cheval

Un cheval mange entre 50 à 100 kg d’herbe pâturée par jour dépendant de ses besoins physiologiques. À part cela, il peut aussi s’alimenter de fourrages conservés comme le foin, la paille, l’enrubannage et l’ensilage.

En effet, il faut environ 1 hectare de pré pour qu’un cheval atteigne son apport journalier. Mais si votre cheval vit en box ou que vous n’avez pas assez d’espace pour son développement, le fourrage est l’apport de prédilection.

Propre et non poussiéreux, le foin remplace facilement l’aliment naturel du cheval.

Il mange également différents aliments concentrés. En général, ce sont des aliments à base de céréales comme l’avoine, l’orge ou le tourteau.

Cette catégorie d’aliment apporte au cheval les minéraux essentiels, les vitamines et les éléments nutritifs dont il a besoin. Il est souvent primordial de l’intégrer dans l’alimentation de l’animal qui dépense beaucoup d’énergie, à savoir, les chevaux de sport qui font de la course ou ceux qui travaillent en tirant les calèches par exemple.

Il faut toutefois prendre des rations fractionnées afin de garantir son efficacité.

En résumé, on retrouve dans l’alimentation du cheval :

  • Des fibres garantissant le transit intestinal.
  • Des protéines pour le développement musculaire.
  • Des amidons apportant l’énergie à l’animal.
  • Des matières grasses assurant une réserve énergétique.

Et finalement comme tout être vivant, le cheval a besoin d’eau pour survivre. Il faut compter entre 20 à 80 litres d’eau par jour selon l’activité que fait le quadrupède.

Au final, pour identifier l’apport alimentaire pour votre cheval, il faut considérer sa race, son sexe, son âge, le travail qu’il doit faire et son stade physiologique.