Accidents dans le monde équestre : le constat

La France compte 2,2 millions de cavaliers dont 700 000 licenciés de la Fédération Française de l’Equitation. Elle compte également 6 000 accidents par an liés à la pratique de l’équitation ainsi qu’une moyenne annuelle de 7 décès. 30% des accidents entraîneraient des fractures, 20% des hospitalisations.

En effet, même dressé, le cheval reste un être sensible et imprévisible. Si la beauté de l’animal et du sport a souvent tendance à nous faire oublier le danger, force est de se rappeler que l’équitation arrive au troisième rang des sports les plus dangereux, juste derrière l’automobile et le deltaplane.

Les risques encourus

Si le port de la bombe, de bottes d’équitation ou d’un gilet de cross limitent grandement la casse en cas d’incident, il ne faut pas prendre les risques liés à la pratique de l’équitation à la légère.

La chute est le premier d’entre eux puisqu’elle représente en moyenne 75% des accidents équestres. On trouve en seconde position le risque d’écrasement du cavalier par le cheval consécutivement à la chute, à hauteur de 14%. Viennent ensuite les risques de recevoir un coup de sabot, d’être mordu, d’avoir le pied écrasé, de heurter une branche ou un autre obstacle en cours de ballade, de voir son pied coincé dans l’étrier, d’être victime d’une prise de longe, ou encore, de se prendre un coup de tête du cheval.

Les risques sont donc nombreux et concernent aussi bien le cavalier monté que celui qui va simplement seller, nourrir ou caresser le cheval.

Et c’est sans compter les lombalgies et douleurs musculaires plus communes…

L’équitation de loisir et ses risques

Les enfants peuvent commencer l’équitation dès l’âge de 3 ans. En club, les poneys montés sont bien dressés et choisis pour leur bienveillance, si bien que l’accident est rare à ce stade et sans gravité. Cependant les exceptions existent. Pour Jagodzinski (source), parmi les accidents graves liés aux enfants, l’équitation figure en second sur la liste des causes impliquant un aller aux urgences, derrière les piétons renversés par des véhicules. Selon Kiss encore, un quart des morts infantiles liées à la pratique du sport serait causé par l’équitation.

Lorsque l’enfant grandit, gagne en expérience et passe ses galops, les gamelles laissent place aux chutes lors des sauts d’obstacles, moins fréquentes, mais dont les conséquences sont plus graves.

En dehors des clubs, l’équitation de loisir doit se pratiquer avec une plus grande prudence encore car les chevaux sont souvent plus vifs, et le risque plus grand.

Qu’en est-il des risques chez les professionnels ?

Les risques liés à la pratique professionnelle de l’équitation sont bien sûr accrus par rapport aux précédents : les chevaux montés sont plus puissants et réactifs, les obstacles, escarpés et la pratique est quotidienne. Aussi, la fréquence de chute est naturellement plus élevée dans le milieu professionnel.

Dans ce domaine où se côtoient les jockeys et adeptes du saut d’obstacles ou du cross, les chutes sont souvent bien plus coûteuses en termes de gravité, du fait de la vitesse à laquelle elles se produisent. Quand bien même l’expérience du cavalier et le port des protections usuelles limitent les dégâts, au niveau professionnel, l’équitation reste un sport très dangereux. L’assurance chute équitation est indispensable pour seller sereinement.

Les atouts de l’assurance cavalier

Tous ces constats mettent en évidence la nécessité de souscrire une assurance chute équitation pour le cavalier débutant comme confirmé, car nul n’est à l’abri du risque.

Contrairement aux garanties accident de la vie, l’assurance cavalier permet une indemnisation rapide des soins en cas de dommages corporels subis dans le cadre de l’équitation. Suite à l’accident du cavalier, elle comprend notamment le versement d’un capital en cas de décès ou d’invalidité et couvre les frais médicaux et compléments d’indemnités journalières.

Les surcoûts dus aux frais de la pension de travail du cheval d’un licencié de la FFE sont également couverts : les capitaux versés complètent ceux prévus par la licence FFE via une assurance ffe.

Au vu de la fréquence des incidents dans le monde équestre et de leur potentielle gravité, la souscription d’une assurance chute équitation est donc indispensable. Parmi les multiples avantages qu’elle présente, le premier est sans nul doute la sérénité d’esprit qu’elle offre à son bénéficiaire dans le cadre de la pratique de l’équitation.